Nouvelles de Munich (12 février 1775)

"Une famille bavaroise consomme plus de viande, de poisson & de fromage que six familles Françoises ; & une famille Françoise mange plus de pain que six familles Bavaroises."

Extrait de : Gazette du commerce (4 mars 1775)

Etoffes d'hollande (1736)

Échantillons collectionnés par le duc de Richelieu, Louis-François-Armand de Vignerot Du Plessis (1696-1788)

Etoffes d'hollande avec les prix en monnoye et Mesure du Pays : Indiennes de 9/8 de large. La pièce en de 24 aunes. Il y en a de cette espèce depuis 120 jusqu'à 180 l'aune.

Extrait de : Echantillons d'Etoffes des Manufactures etrangeres recueillis par le Marechal de Richelieu. Tome V

Une crème dépilatoire XVIIIe (1769)

« L’espèce de bain qui exerce le plus souvent le baigneur, est le bain de propreté : on le prend par délices en pleine santé ; aussi les gens riches & sensuels ont ordinairement chez eux ce qu’on appelle l’Appartement des bains, qui n’a uniquement que cette destination […]
[…] alors le baigneur commence ses frictions.
La première est, (lorsqu’on la demande) celle de la pâte dépilatoire, dont voici la formule […]
[…] pour éprouver si le dépilatoire est à son point, on trempe dedans une plume avec ses barbes ; si en retirant la plume, les barbes quittent sans effort, il est comme il faut.
Pour appliquer la pâte aux endroits où il en est besoin le baigneur met un gant ; il laisse travailler le dépilatoire pendant sept minutes à la montre, au bout duquel temps prenant une éponge trempée en eau chaude, il le lave & l’ôte entièrement ; puis mettant une mitaine de baigneur, il frotte par-tout avec un mélange d’eau & de son, après quoi il fait une immersion d’eau chaude, la versant par la nuque du col, elle se répand sur tout le corps ; ensuite avec sa mitaine & de la poudre d’amandes amères délayées en eau chaude, il frotte par tout : l’effet de cette dernière pâte est de rendre la peau douce ; celle qui suit est excellente […]
On ne prend guères ces bains qu’un ou deux jours de suite, & de temps à autre. »

Extrait de : Art du perruquier , contenant la façon de la barbe, la coupe des cheveux, la construction des perruques d'hommes et de femmes, le perruquier en vieux et le baigneur-étuviste, par M. de Garsault (1769)

Robe à la Française (vers 1745)

Robe en soie brochée couleur terre cuite à décor floral, engageantes composées de trois volants festonnés en coton anglais avec motif de vigne brodé, jupon assorti ayant trois bandes horizontales de falbalas.

(Whitakerauction)