Etoffes d'hollande (1736)
Échantillons collectionnés par le duc de Richelieu, Louis-François-Armand de Vignerot Du Plessis (1696-1788)
Etoffes d'hollande avec les prix en monnoye et Mesure du Pays :
Indiennes de 9/8 de large. La pièce en de 24 aunes. Il y en a de cette
espèce depuis 120 jusqu'à 180 l'aune.
Une crème dépilatoire XVIIIe (1769)
« L’espèce de bain qui exerce le
plus souvent le baigneur, est le bain de propreté : on le prend par
délices en pleine santé ; aussi les gens riches & sensuels ont
ordinairement chez eux ce qu’on appelle l’Appartement des bains, qui n’a
uniquement que cette destination […]
[…] alors le baigneur commence ses frictions.
La première est, (lorsqu’on la demande) celle de la pâte dépilatoire, dont voici la formule […]
[…] pour éprouver si le dépilatoire est à son point, on trempe dedans une plume avec ses barbes ; si en retirant la plume, les barbes quittent sans effort, il est comme il faut.
Pour appliquer la pâte aux endroits où il en est besoin le baigneur met un gant ; il laisse travailler le dépilatoire pendant sept minutes à la montre, au bout duquel temps prenant une éponge trempée en eau chaude, il le lave & l’ôte entièrement ; puis mettant une mitaine de baigneur, il frotte par-tout avec un mélange d’eau & de son, après quoi il fait une immersion d’eau chaude, la versant par la nuque du col, elle se répand sur tout le corps ; ensuite avec sa mitaine & de la poudre d’amandes amères délayées en eau chaude, il frotte par tout : l’effet de cette dernière pâte est de rendre la peau douce ; celle qui suit est excellente […]
On ne prend guères ces bains qu’un ou deux jours de suite, & de temps à autre. »
La première est, (lorsqu’on la demande) celle de la pâte dépilatoire, dont voici la formule […]
[…] pour éprouver si le dépilatoire est à son point, on trempe dedans une plume avec ses barbes ; si en retirant la plume, les barbes quittent sans effort, il est comme il faut.
Pour appliquer la pâte aux endroits où il en est besoin le baigneur met un gant ; il laisse travailler le dépilatoire pendant sept minutes à la montre, au bout duquel temps prenant une éponge trempée en eau chaude, il le lave & l’ôte entièrement ; puis mettant une mitaine de baigneur, il frotte par-tout avec un mélange d’eau & de son, après quoi il fait une immersion d’eau chaude, la versant par la nuque du col, elle se répand sur tout le corps ; ensuite avec sa mitaine & de la poudre d’amandes amères délayées en eau chaude, il frotte par tout : l’effet de cette dernière pâte est de rendre la peau douce ; celle qui suit est excellente […]
On ne prend guères ces bains qu’un ou deux jours de suite, & de temps à autre. »
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