"Les Garnitures de Robes sont un objet très-essentiel dans l'ajustement mais ce qui doit sans doute intéresser, est de les changer avec facilité soit relativement au dessin, soit parce que c'est la partie de la Robe qui souffre le plus par l’usage. La Dlle. St. Quentin, Marchande de Modes au Bâtiment neuf des Feuillans, rue Saint Honoré, à Paris, à l'enseigne du Magnifique, a imaginé pour parer l'inconvénient d'avoir toujours recours aux ouvrieres, de faire faire des Garnitures qui puissent se bâtir sur la Robe ; elles sont de gaze, d'un dessin neuf & agréable, & se vendent à l'aune ; elles peuvent-être sur-tout d'un usage très-commode pour les Polonoises. Elle se propose également d'en faire faire en taffetas.
La même Marchande de Modes, a fait des Mantelets appellés à la Vénitienne, dont les deux extrémités sont garnies en forme de glands ; ces deux bouts se croisent, se nouent par derriere & donnent, au moyen des deux glands, une grâce nouvelle à l'habillement."
Extrait de : La feuille sans titre (lundi 16 juin 1777)
Jeune dame coëffée d'un chapeau anglais dit chapeau à la Turque, orné de fleurs et de gaze ; elle est vêtue en polonoise de gaze rayée en argent sur un fond de taffetas rose, ainsi que la juppe (Gallerie des modes - 1779)
Matilda Guiguer de Prangins par Jens Juel (1779)
